Prendre l’avion avec sa cigarette électronique : une réglementation rigide

Vous partez bientôt en vacances ? Un voyage d’affaires prévu pour la rentrée ? Quel que soit le motif de votre trajet en avion, il est important d’être conscient des contraintes particulières de ce mode de déplacement pour l’usager de cigarette électronique.

De l’aéroport, dans lequel vous ne pouvez vapoter à votre guise, jusqu’au pays de destination, soumis, peut-être, à une réglementation bien plus stricte que celle que nous connaissons en France, vous devrez composer avec les exigences de chaque lieu. Plus difficiles encore, les modalités du transport de votre cigarette électronique et de vos produits de vapotage dans l’avion devront répondre aux normes strictes de la réglementation internationale, souvent aggravée par les compagnies aériennes.

Enfin, même en respectant toutes ces règles, le risque est réel de constater à l’arrivée que ses précieux bagages ont été, durant le vol, imbibés d’e-liquides. Cet article est donc, fondamentalement, un guide de survie pour s’envoyer en l’air avec sa vapoteuse, sans s’attirer le courroux des compagnies aériennes !

L’utilisation de votre matériel : attention aux réglementations nationales

Vous vous en doutez : il sera difficile de vapoter lors du trajet. Néanmoins, cela importe peu par rapport à la question de savoir si vous pourrez, lors de votre séjour, sortir votre cigarette électronique !

La question primordiale de la législation du pays de destination en matière de vapotage

Cette question est la première que vous devez vous poser lorsque vous organisez votre futur voyage : quelles règles encadrent la cigarette électronique dans le pays où vous atterrirez ? Pour un vol national, il n’y a évidemment pas ce souci : la politique française en matière de produits de vapotage est clémente.Mais sachez qu’à l’étranger, il est fréquent de rencontrer des restrictions importantes à l’achat, à la possession et/ou à l’usage de la cigarette électronique. C’est par exemple, de manière notable, le cas en Inde ou au Brésil.

Avant de choisir une destination ou, si celle-ci vous est imposée, en préparant votre voyage, vous devez absolument vous renseigner sur la législation en vigueur. Attention à prendre en compte, dans le cas des États-composés (comme, par exemple, les États-Unis), la législation fédérale, mais aussi les législations propres à chaque État fédéré : il peut exister des disparités importantes.

La possibilité partielle de vapoter dans les aéroports français

En France, il est interdit de faire usage de sa cigarette électronique dans les aéroports. Les aéroports français entrent en effet dans le champ des « lieux publics fermés et couverts à usage collectif », au sens de la loi n°2016-41 du 26 janvier 2016 et de l’article L 3513-6 du code de la santé publique. Comme dans une mairie, dans un magasin ou dans le hall d’entrée de votre immeuble, votre e-cigarette doit, à l’aéroport, rester dans votre poche.

Néanmoins, vous trouverez dans l’immense majorité des aéroports français des espaces fumeurs. Si, au niveau du confort, a fortiori dans le cadre d’un sevrage tabagique, aller respirer l’air toxique, épais et aux relents de vieux mégots de ces espaces n’est clairement pas l’idéal, cela vous permettra au moins de limiter les effets du manque de nicotine pendant le vol.

L’interdiction catégorique de vapoter en avion

Dans les premières années qui suivirent l'apparition de l’e-cigarette, il était encore possible de voir des passagers vapoter. Aujourd’hui, c’est inenvisageable, sauf à s’exposer à une amende. Il faudra donc prendre votre mal en patience (d’autant que, contrairement aux aéroports, n’espérez pas trouver une cabine fumeur à bord). Si vous effectuez un vol intercontinental et que vous êtes très dépendant à la nicotine, il est peut être judicieux d’envisager de vous procurer, au préalable et pour une utilisation ponctuelle, un substitut nicotinique, type gomme à la nicotine ou patch nicotinique, qui sont autorisés dans les avions.

Enfin, il est interdit de recharger votre e-cigarette en cabine. Cette interdiction, posée au niveau international par l’OACI (Organisation de l’Aviation Civile Internationale) et rappelée dans le Bulletin d'information de Sécurité n ° 2015-06R1 de l’EASA (Agence européenne de la sécurité aérienne), répond à des considérations de sécurité évidentes : les accus sont des dispositifs sensibles, pouvant surchauffer lors de la charge. Il va sans dire qu’un début d’incendie dans un avion peut avoir des conséquences cataclysmiques.

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Le transport de votre matériel : assurez-vous d’être en conformité avec les réglementations internationales et avec la politique de votre compagnie aérienne

Pour des raisons de sécurité, des réglementations internationales, édictées par l’OACI, limitent les possibilités de transport des appareils électroniques dans les avions, ainsi que des produits liquides. Pas de chance pour les vapoteurs !

Le transport de l’e-cigarette et des accus en avion

Votre e-cigarette ne peut trouver sa place que dans vos bagages en cabine. Il est strictement interdit de transporter sa cigarette électronique, ainsi que ses accus, même de rechange, dans un bagage en soute. Cette interdiction stricte s’explique par une série d’incidents, lors des débuts de la cigarette électronique, qui avaient pour cause l’allumage accidentel du matériel dans la soute. Vous trouvez cela restrictif ? Alors que penserez-vous en apprenant que Ryanair, aujourd’hui la plus grande compagnie aérienne, avait, fin 2017, interdit totalement le transport de la cigarette électronique en avion, y compris dans les bagages cabines ? Cette compagnie revint ensuite rapidement sur sa décision et en autorisa explicitement le transport, sous conditions. Mais cela montre bien à quel point les accus et batteries sont considérés avec prudence pour un voyage en avion.

Notez également que, dans le bagage cabine, les accus devront être stockés avec soin. Il est donc judicieux, si vous avez une cigarette électronique fonctionnant avec des accus amovibles, de les démonter préalablement au vol et de les ranger dans une boîte de protection, ou dans un moule en silicone pour empêcher toute décharge inopinée. Enfin, vous êtes limités dans le nombre d’accus ou de batteries de rechange que vous pourrez emporter avec vous. Ce nombre dépend des compagnies, mais ne semble jamais dépasser deux. Renseignez-vous préalablement auprès de votre compagnie aérienne.

Le transport des e-liquides en avion

Les règles s’appliquant aux e-liquides sont spécifiques. Ils n’entrent, cette fois-ci, pas dans le champ des dispositifs électroniques, mais bien des produits cosmétiques et autres flacons liquides. De fait, ils doivent être transportés dans un sachet plastique transparent et hermétique, dans la limite d’un seul par personne. Toutes les compagnies l’autorisent dans le bagage à main et, pour une part conséquente d’entre elles, dans le bagage en soute. En fonction des compagnies, sa dimension peut-être limitée à 20 cm x 20 cm.

Le contenu du sachet est soumis à une réglementation stricte. Chaque contenant à l’intérieur du sachet est limité à un volume de 100 ml. En outre, vous ne pouvez dépasser le volume total d’un litre par sachet plastique. Enfin, ce sachet devra être facilement accessible, pour être présenté lors des différents contrôles de sécurité. Il est préférable d’opter pour des contenants transparents, qui facilitent le contrôle et évitent les litiges. Petite subtilité : certains douaniers sont équipés de détecteurs de nicotine. Ainsi, évitez absolument d’apporter avec vous, ou de rapporter de votre voyage, des e-liquides à la concentration en nicotine supérieure au maximum autorisé dans le pays où vous vous rendez.

Au vu de l’ensemble de ces règles, vous devez prendre vos dispositions en amont. Il vous faudra, par exemple, transvaser le contenu de vos flacons de e-liquides supérieurs à 100 ml dans plusieurs flacons de taille inférieure ou encore, pour des raisons pratiques, préparer avant votre départ vos e-liquides DIY. De même, gardez à l’esprit que le volume total d’un litre, s’il est assez généreux, comprend l’ensemble des produits liquides que vous amenez. Pour un voyage long, vous devrez donc faire des compromis entre produits de vapotage et produits d’hygiène corporelle… Une occasion rêvée de faire le point sur vos priorités !

La préparation de son matériel au voyage : évitez les fuites

Si les voyants sont au vert pour tous les points ci-dessus, bravo : vous pourrez apporter votre matériel et l’utiliser. Il reste seulement à anticiper les éventuels dégâts matériels que peuvent causer les variations de pression dans la cabine.

Vider le réservoir de sa cigarette électronique pour empêcher les fuites

Le vol en avion soumet votre matériel à des contraintes particulièrement fortes, notamment du fait des pressurisations et dépressurisations de la cabine. Le risque de fuite du clearomiseur, du fait d’un e-liquide liquéfié, est donc grand. Il est donc recommandé de vider votre clearomiseur avant le décollage. À défaut, si vous ne souhaitez pas le vider, vous pouvez toujours le transporter dans une housse adaptée, entouré de papier absorbant. Il faudra alors prendre garde à le maintenir en position verticale. Mais pourquoi prendre le risque de commencer vos vacances ou votre voyage d’affaires avec des affaires collantes et parfumées ? La première solution est à privilégier.

Mettre du papier absorbant autour de ses e-liquides pour limiter les dégâts

Contrairement au clearomiseur, ce serait un non-sens de vider ses flacons de e-liquide avant le vol. Il va ainsi falloir composer avec le risque de fuite. Il faut savoir que même neufs, vos flacons de e-liquides peuvent fuir. Dès lors, comment s’y prendre ? Votre marge d’action est assez réduite, vos e-liquides étant destinés, comme expliqué précédemment, à rester dans le sachet plastique prévu à cet effet. Mais vous pouvez améliorer le dispositif en ajoutant des mouchoirs ou autres papiers absorbants à l’intérieur du sachet plastique. Pour maintenir la visibilité sur vos flacons lors du contrôle de sécurité, il est préférable d’attendre de l’avoir passé et d’être dans la zone duty free pour les ajouter. Une autre stratégie serait de suremballer les flacons de film transparent. Néanmoins, d’expérience, plus un flacon de e-liquide est hermétiquement isolé, plus il aura tendance à fuir. Dès lors, la solution du papier absorbant paraît plus judicieuse.

En espérant que ces conseils vont seront utiles, nous vous souhaitons un très bon vol! 

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