Pourquoi nous avons décidé de vendre des puffs ?

Les cigarettes électroniques jetables sont autant lieu de débat que d'engouement.
Penchons nous sur le sujet.

Le Lithium

Depuis quelques mois, nous avons vu apparaître une nouvelle forme de cigarettes électroniques en France : les puffs, cigarettes électroniques jetables. La demande très forte pour ce type de e cigarette est le signe manifeste d’un produit qui répond à une attente forte. Aussi, Monsieur iClope a décidé d’aller voir de plus près ce phénomène apparu presque aussi rapidement qu’une vague de COVID ! 

Une cigarette électronique jetable… Est-ce bien durable ?

Depuis que les appareils électroniques de tout genre existent, la question du respect de l’environnement se pose. Lorsqu’il s’agit en outre d’un appareil doté d’une batterie, cette interrogation se trouve encore renforcée, car l'appareil présente usuellement autant de défauts qu’il n’apporte de commodité dans notre quotidien.

Depuis la première commercialisation des batteries au lithium en 1991, elles ont envahi progressivement notre vie, au fur et à mesure de leur démocratisation. Ainsi, outre les cigarettes électroniques, ce sont tous nos téléphones portables qui en sont équipés, mais aussi les trottinettes et vélos électriques, les outils électriques portatifs, les voitures électriques, les ordinateurs portables, les consoles de jeu nomades, les tablettes, les clés de voiture, etc.

Les batteries au lithium présentent deux avantages majeurs :

- Elles permettent de stocker beaucoup d’énergie dans un volume et un poids réduits.

- Elles peuvent être rechargées à de nombreuses reprises sans perte d’efficacité.

En revanche, elles présentent également deux inconvénients majeurs :

- En l’état actuel de la recherche, il n’est possible de recycler que la moitié des composants d’une batterie au lithium… Et le lithium n’en fait pas partie !

- Le lithium n’est pas une ressource infinie. Au rythme actuel, il pourrait s’épuiser plus vite que le pétrole !

Lithium

Sous réserve du civisme de chacun, le recyclage des batteries au lithium est largement moins performant que celui des autres batteries. 

En revanche, le fait de pouvoir les recharger à de nombreuses reprises avec une perte d’efficacité moindre que les autres types de batterie rend leur remplacement moins fréquent. In fine, la batterie au lithium utilisée jusqu’en fin de vie constitue un modèle " acceptable " pour l’environnement… Pour autant qu’elle soit effectivement rechargée et utilisée autant que possible.

Avec la cigarette électronique jetable, nous sommes bien loin de ces considérations, puisque l’usage promis par le fabricant se limiterait à une seule et unique décharge de batterie !! Une telle approche interroge nécessairement sur la durabilité d’un tel objet !

Certains fabricants de cigarettes électroniques jetables mettent en avant la mise en place d’un circuit de collecte des cigarettes électroniques jetables après usage. C’est effectivement un premier pas pour l’environnement, mais la question du devenir des déchets ainsi collectés reste entière.

Par ailleurs, comme nous l’évoquons en introduction, le lithium consommé dans les batteries n’est actuellement absolument pas recyclable. Autrement dit, le lithium intégré dans une batterie n’aura plus d’utilité dès que cette batterie ne sera plus utilisable.Dans l’immense majorité des cas, la batterie n’est plus utilisable car elle n’est plus rechargeable.

Si l’on revient au cas des cigarettes électroniques jetables, cela devient une aberration : il ne viendrait à l’idée de personne de mettre au rebut son téléphone portable ou un outil portatif dès lors qu’il serait complètement déchargé !! 

Comme l’immense majorité des appareils pourvus de batteries au lithium, c’est bien la panne de l’appareil ou la fin de vie de la batterie – impossible à recharger donc – qui va mener à mettre la batterie au rebut. 

Avec la cigarette électronique jetable, on entre dans un véritable gaspillage de lithium, puisque la batterie qui le contient pourrait encore être utilisée de très nombreuses fois, en étant rechargée et rechargeable. 

Lac de lithium

Comme toute matière, les réserves de lithium ne sont pas infinies… Elles sont certes importantes au niveau mondial, mais le principal gisement se trouve en Bolivie, à une altitude de plus de 3700m, loin de toute infrastructure logistique. 

Si le lithium est encore à un prix faible car facilement accessible, son cours pourrait augmenter rapidement dans les prochaines années et rendre de fait plus coûteux tous les appareils fonctionnant avec ce métal. 

Le principal exemple d’épuisement de ressource naturelle est le pétrole. Au cours des vingt dernières années, son prix a été multiplié par 6. Au cours des 50 dernières années, par 60… Une évolution comparable du lithium n’est pas exclue, avec toutefois une brutalité rare puisque l’on parle ici de quelques années, voire d’une décennie. 

Comme pour le pétrole, le renchérissement du lithium rendra économiquement abordables certains gisements qui ne le sont pas actuellement. 

Cela étant, le lithium ainsi extrait le sera à un prix largement supérieur au cours actuel, avec les répercussions tarifaires que cela engendrera sur tous nos appareils pourvus de batteries au lithium.

Dès lors que nous connaissons cette perspective de renchérissement et, in fine, de pénurie, il relève de l’absurdité de gaspiller une telle ressource en ne l’utilisant qu’à moins de 1% de sa capacité. C’est pourtant là où nous emmène actuellement le marché de la cigarette électronique jetable (dit aussi en anglais « disposable » )!!

Voyage au cœur du Puff

Pour se faire une idée plus précise, Mr iClope a sorti sa pince, son tournevis, afin d’aller voir ce qui se cache dans une cigarette électronique jetable. 

Nous vous invitons à la plus grande prudence si vous souhaitez faire la même opération : les batteries au lithium n’aiment pas être sous pression, ni subir des chocs, au risque de prendre feu, voire d’exploser comme certains téléphones coréens il y a quelques années. Poursuivez plutôt l’exploration avec Mr iClope : ce sera moins risqué !!

Pour notre démontage, nous avons retenu un TX500 de Vaporesso, un Vape Pen de Dinner Lady et un Wpuff de Liquidéo.

cigarettes électroniques jetables démontées

Force est de constater que les trois modèles sont constitués sensiblement des mêmes composants… Et selon la même structure :

- Un détecteur d’aspiration d’air pour le déclenchement automatique de la chauffe de la résistance

- Une batterie au lithium

- Un cartomiseur (l’ancêtre du clearomiseur) enfermant dans un réservoir une bourre imprégnée de e-liquide et une résistance,

le tout inséré dans un tube, prolongé éventuellement d’un drip-tip.

Lors du démontage, il est apparu pour l’ensemble des modèles que tous ces composants sont bien serrés dans le tube, un peu comme les sardines dans leur boite, mais plus difficiles à extraire ! 

Ces tests ne nous ont pas laissé l’impression d’une conception destinée à un démontage simple et, en conséquence, une séparation simple des différents composants.

Ôter la batterie d’une TC-40 d’Eleaf ou d’une Z50 d’Innokin est beaucoup plus simple et rapide à réaliser.

Le Puffmi TX500 et le Wpuff

Ces deux modèles sont à l'image de Dupond et Dupont : d'une conception très proche :

Wpuff démontéeTX500 vaporesso démontée

Ces deux cigarettes électroniques jetables présentent des composants très similaires organisés de la même manière.

Concernant la batterie, il est à noter qu’elle ne dispose d’aucune connectique simple de rechargement. L’électronique de régulation de courant est apparente et reliée par de petits fils soudés à l’électronique de déclenchement de la chauffe de la résistance. 

Contrairement aux accumulateurs et autres piles rechargeables dont la conception est, dès l’origine, orientée vers la simplicité de rechargement, l’opération semble ici plus complexe. Bien que nous n’ayons pu le vérifier, il peut être légitimement interrogé la capacité de l’électronique de régulation à gérer la recharge de la batterie puisque l’objet est voué ici à un usage unique.

Il n’apparaît donc pas trivial ici de recharger ces batteries puisque leur connectique n’est manifestement pas prévue pour cela.

Concernant le cartomiseur, on retrouve ici les défauts de naissance du dispositif, à savoir que tous les composants sont enfermés dans un réservoir scellé. Ils sont donc, en termes de recyclage, destinés uniquement à un broyage avant séparation et lavage des différentes matières.

Enfin, concernant le drip-tip, il est dans les deux cas pourvu d’un filtre dont l’utilité ne nous a pas semblé manifeste. Bien que le dispositif existe sur certaines cigarettes électroniques, dans certains cas pour procurer une saveur sans chauffage de l’arôme, il ne semble ici n’avoir d’autre intérêt que de réguler le tirage. L’immense majorité des drips en étant dépourvus, une modalité plus simple de régulation du tirage aurait été préférable, comme cela se fait sur l’immense majorité des clearomiseurs.

Le Vape Pen de Dinner Lady

Au contraire des deux précédents modèles, le Vape Pen se distingue par sa taille presque deux fois plus fine.

Vape Pen démontée

On retrouve également ici la batterie au lithium avec sa capacité de recharge hypothétique, jusqu’à preuve du contraire.

Même si cela n’est pas de nature à révolutionner la conception des puffs, il est également à noter ici que le cartomiseur n’a pas de paroi : c’est le tube de la cigarette électronique qui fait office de paroi du réservoir. Nous avons donc ici un modèle plus simple dans sa conception, sans que cela ne crée de différence majeure à l’utilisation. Un bon point !

Par ailleurs, eu égard à sa finesse, le drip est ici réduit à sa plus simple expression : un bouchon plat percé fermant le tube de la e-cigarette… Quasiment le même que le bouchon de l’autre extrémité, traversé par l’entrée d’air. 

En conséquence, pas de filtre de régulation de tirage ici, soit encore un composant de moins ! 

En résumé, rien ne semble destiné dans ces matériels à une réutilisation ou à un recyclage. 

Bien que le Vape Pen présente une conception plus simple, recharger ne serait-ce qu’une seule fois la batterie de l’un de ces modèles semble s’apparenter à un véritable calvaire, bien loin d’une solution efficace. Il en va de même pour le cartomiseur, dont aucun modèle n’est à notre connaissance conçu pour permettre un recyclage. Dès lors qu’il serait conçu exclusivement avec des matériaux bio dégradables, il serait effectivement une solution durable. Tel n’est pas le cas ici, notamment pour les modèles de Vaporesso et Liquidéo, qui sont constitués d’un réservoir en plastique.

Considérant l’impossibilité de recharge de la batterie, tout l’intérêt de la réduction de quantité de déchets apportée par la batterie au lithium est ici réduite à néant. Ainsi, loin d’être inscrite dans une logique de développement durable et de considération de l’environnement, la cigarette électronique jetable constitue un remarquable exemple de la société de consommation insouciante des dégâts qu’elle génère. 

La vertu des utilisateurs à mettre leur cigarette électronique jetable au recyclage, ou celle des fabricants et revendeurs à mettre en place des circuits de collecte, ne compensera pas son handicap de conception ! 

A ce jour, la plus grande avancée en la matière a été réalisée par Dotmod (en attente de commercialisation ici), avec ses modèles dont la séparation de la batterie a été grandement améliorée. La quasi-totalité du reste de la cigarette électronique est réalisé en matériaux biodégradables. Il ne reste in fine, hors batterie, que les circuits électroniques constituant une masse très faible. Nous attendons avec impatience de recevoir ce nouveau modèle pour l’ausculter de près !!

Après être allé visiter l’intérieur d’une cigarette électronique jetable, nous nous sommes également interrogés sur son utilité, sur son usage.

Usages du puff

A ses débuts, il y a plus de 10 ans, la cigarette électronique fut conçue pour faciliter le sevrage tabagique. 

Le processus ainsi imaginé et vérifié dans la majorité des cas par la suite est le suivant :

Considérant que l’addiction à la cigarette est portée par la nicotine, la nocivité par les produits de la combustion du tabac, la cigarette électronique se propose de supprimer dans un premier temps la nocivité des produits de combustion puis de procéder, dans un second temps, à une suppression de la dépendance à la nicotine. 

A la fin des années 2010, un autre concept de la vape s’est développé, en premier lieu aux Etats-Unis puis dans le reste du monde : la vape « fashion ». Portée notamment par Juul, le concept n’était plus ici de s’inscrire dans un processus de sevrage, mais de développer une offre addictive concurrente au tabac fumé. Cette approche pourrait s’apparenter au développement de la fabrication et de la distribution des drogues dures de synthèses ces dernières années, avec des conséquences tout aussi néfastes. 

Dans le prolongement de cette approche portée par Juul, on trouve désormais les grands cigarettiers : lorsque le Directeur Général de Philipp Morris déclare en septembre 2020 que la cigarette fumée aura disparu dans les 10 à 15 prochaines années, nous pouvons avoir une confiance aveugle dans son souhait, non pas de sevrer tous les fumeurs, mais plutôt d’attirer tous les futurs potentiels fumeurs vers un autre produit auquel il les rendra captifs par une addictivité certaine. 

Attachés à l’approche originelle de la vape, utilisée en tant qu’outil de sevrage, plusieurs constats récents nous alarment sur le déferlement des cigarettes électroniques jetables.

Le premier constat fait par nos confrères vendeurs en boutique est la jeunesse des consommateurs de telles e-cigarettes. Les demandeurs de tels produits sont jeunes… Très jeunes… Trop jeunes même dans certains cas (pour mémoire, la commercialisation des produits de la vape est interdite aux mineurs). Dans nombre de cas, une ou deux questions permettent en outre de constater que ce ne sont parfois pas d’anciens fumeurs en quête de sevrage. On retrouve ici les dignes successeurs des pods Juul, au titre de leur capacité à faire entrer dans la vape des jeunes qui n’ont jamais fumé un gramme de tabac auparavant. 

Le second constat tient à l’attractivité des cigarettes électroniques jetables. Au contraire de la sobriété de l’immense majorité des autres matériels de vapotage, nous sommes ici dans le domaine de la couleur accrocheuse, de l’emballage étincelant. Il suffit de comparer un rayon de bonbons au supermarché et un rayon de cigarettes électroniques jetables pour percevoir à quel point le marketing de ces deux produits est proche… et bien éloigné des autres produits de vapotage !

Le troisième constat, probablement le plus terrible et le plus inquiétant, est l’émergence d’un marché officieux des cigarettes électroniques jetables sur les réseaux sociaux. On voit ainsi fleurir sur les réseaux sociaux des annonces de vente de cigarettes électroniques, en toute illégalité et en dehors de tout contrôle légal. Ainsi, les produits proposés sur internet dépassent-ils allègrement la limite légale française de 20mg/ml de nicotine, se rapprochant plus couramment des 50mg/ml en vigueur aux USA et ailleurs. Le constat est d’autant plus inquiétant que ce marché officieux se développe pour l’essentiel sur les réseaux sociaux ciblant les plus jeunes, notamment TikTok et Instagram. En tant que site de petites annonces de matériel de seconde main, iClope a reçu, et continue de recevoir, des propositions de petites annonces de puffs qui, par définition, ne peuvent être d’occasion… Elles n’ont jamais été publiées, selon notre choix. Elles montrent néanmoins la recherche de tous canaux de commercialisation de ces produits.

Puff sur Instagram

Pourquoi nous vendons des cigarettes électroniques jetables ?

Face à ces constats, bien éloignés de la logique de sevrage, et potentiellement préfigurateurs d’avenirs des cigarettiers actuels, nous nous sommes trouvés confrontés à un choix difficile et ardu : vendre ou ne pas vendre de cigarettes électroniques jetables.

Comme nous l’avons vu, nous considérons que la cigarette électronique jetable est un désastre pour l’environnement. Elle constitue un gaspillage rare de ressources naturelles tout aussi rares. 

De plus, elle est utilisée par de nombreux acteurs du marché général de la vape pour attirer des jeunes non fumeurs. 

Nous défendons ardemment la cigarette électronique en tant que moyen de sevrage tellement moins toxique que le tabac fumé. 

Mais le non fumeur et non vapoteur n’inhalant aucune substance autre que de l’air, fut-il pollué, n’a aucun gain pour sa santé à attendre de la cigarette électronique ! 

En conséquence, tenter d’attirer des jeunes non-fumeurs vers le vapotage pourrait être comparé aux efforts des cigarettiers au cours de la seconde moitié du 20ème siècle pour attirer les jeunes vers le tabac fumé, avec les conséquences que l’on connaît.

Et pourtant… Nous avons décidé de vendre des cigarettes électroniques jetables ! Et nous encourageons tous nos confrères en boutique à le faire… Mais pas n’importe comment !

Vape Pen citron

En premier lieu, nous sommes convaincus que le contrôle du marché et de la commercialisation de tels produits est une garantie minimale de leur bon usage. Refuser de commercialiser les cigarettes électroniques jetables mènerait à laisser le champ complètement libre au marché noir, sur internet, avec toutes les dérives possibles et imaginables.

Pour mémoire, la crise sanitaire aux USA en 2019 résulte bien de la consommation de substances illicites, préparées et consommées dans des conditions complètement inappropriées pour la santé.

Aussi, au même titre que l’absinthe fut interdite il y a un peu plus de cent ans en France, nous considérons que les liquides surdosés en nicotine, comme les matériels les contenant, ne doivent pas être commercialisables.

Dès lors que les pouvoirs publics sont contraints de tolérer un marché officieux de tels produits, la limitation de ce marché passe nécessairement par la proposition d’une offre concurrente respectueuse de la santé des vapoteurs.

Par ailleurs, que ce soit sur un site officiel de vente de produit de vapotage ou, mieux, dans une boutique, le client sera dans tous les cas mis en garde sur le fait que l’attractivité de la cigarette électronique jetable doit être mise en regard de tous ses défauts mentionnés précédemment. 

Nous n’écrirons jamais assez qu’il ne faut pas commencer à vapoter dans un autre contexte que le sevrage tabagique. 

Nous ne le dirons jamais suffisamment en boutique. 

En revanche, nous avons le devoir de conserver cette posture de découragement des usages dangereux de la cigarette électronique. 

Nous avons également le devoir de toujours mener nos clients, sans jugement aucun, vers ce qui les éloignera le plus possible des substances les plus toxiques.

Femme refusant une cigarette

Enfin, notre choix repose également sur l’opportunité que constitue la cigarette électronique jetable pour aborder le sevrage. 

Bien sûr, elle ne peut constituer à elle seule le moyen durable du sevrage, tant d’un point de vue économique (in fine, ça coute quand même largement plus cher qu’avec des cigarettes électroniques rechargeables en électricité et en liquide) que d’un point de vue environnemental. 

Cela étant, si vous êtes déjà vapoteurs, revenons un instant au moment où vous avez décidé d’arrêter de fumer, à ces hésitations et ces réflexions autour de la cigarette électronique. Rappelons-nous ces moments d’incertitude face à cet objet que l’on nous dit très efficace mais tellement éloigné de notre cigarette fumée. Pour les fumeurs de pipe, qui n’a pas déjà lu ou entendu tout le plaisir pris à tirer sur une bonne bouffarde ? Si vous êtes fumeur et lisez ces quelques lignes, vous vivez probablement ces moments d’incertitude et d’interrogation.

Alors si l’on peut disposer d’une offre bon marché (une cigarette électronique coute trois fois moins cher qu’un équipement basique de vapotage complété d’un flacon de liquide) pour permettre à ces futurs vapoteurs d’acquérir la conviction du bénéfice de la vape pour leur santé, il serait dommage de s’en passer ! Il nous appartiendra bien sûr d’emmener ces primo vapoteurs vers d’autres matériels dans un second temps.

Voilà les raisons pour lesquelles nous commercialisons des cigarettes électroniques jetables sur iClope.com.

Nous appelons naturellement de nos vœux l’émergence de matériels plus facilement recyclables ou, a minima, dont la batterie puisse être rechargée.

A l’heure où nous publions cet article, Dotmod lance des cigarettes électroniques jetables dont la séparation de la batterie est largement plus simple que sur les modèles concurrents, avec un marketing moins agressif que certains de ses confrères.

Nous appelons de nos vœux les plus chers la poursuite de cette innovation de Dotmod pour enfin pouvoir considérer pleinement la cigarette électronique jetable comme un outil de sevrage, complémentaire à l’offre existante, respectueuse tant de l’environnement que de ses utilisateurs.